31/12/14

La Fabrique des images: animisme, naturalisme, totémisme et analogisme.




"Cette exposition d’anthropologie donne à voir ce qui ne se voit pas d’emblée dans une image, à travers un décryptage des grandes productions artistiques et matérielles de l’Humanité. La compréhension des images se fonde sur quatre grands modèles iconologiques : totémisme, naturalisme, animisme et analogisme, que ce soit en Afrique, dans l’Europe du XVe siècle, chez les Indiens d’Amazonie ou dans l’Australie des Aborigènes…"




"L’exposition la Fabrique des images aide le public à comprendre et déchiffrer 4 grands systèmes de visions du monde créés par l’Homme, appelés "ontologies". 

Le parcours invite le visiteur à passer par 4 sections correspondant aux 4 "ontologies": la partie "un monde animé" est consacrée à l’animisme, "un monde objectif" au naturalisme, "un monde subdivisé » au totémisme et « un monde enchevêtré » à l’analogisme. Une 5e section, à vocation comparative, permet de comprendre, grâce à quelques exemples de "faux amis", que des procédés formels ou des dispositifs iconographiques en apparence très proches répondent en fait à des intentions figuratives tout à fait différentes.



a) "UN MONDE ANIMÉ": L’ANIMISME

La 1e section de l’exposition s’intéresse à l’animisme, c’est-à-dire la généralisation aux nonhumains d’une intériorité de type humain. Toute entité - un animal, une plante, un artefact - est dotée d’une intériorité, animée d’intentions propres, capable d’action et de jugement. Par contre, l’apparence physique change d’une entité à l’autre. Le modèle animiste rend visible l’intériorité des différentes sortes d’existant et montre que celle-ci se loge dans des corps aux apparences dissemblables.


b) "UN MONDE OBJECTIF" : LE NATURALISME

La formule du naturalisme est inverse de celle de l’animisme : ce n’est pas par leur corps, mais par leur esprit, que les humains se différencient des non-humains, comme c’est aussi par leur esprit qu’ils se différencient entre eux.

Quant aux corps, ils sont tous soumis aux mêmes décrets de la nature et ne permettent pas de singulariser par des genres de vie, comme c’était le cas dans l’animisme.

c) "UN MONDE SUBDIVISÉ" : LE TOTÉMISME


Cette section présente le monde du totémisme, composé d’un grand nombre de classes d’êtres regroupant des humains et diverses sortes de non-humains, les membres de chaque classe partageant des ensembles différents de qualités physiques et morales que le totem est réputé incarner.

Dans les sociétés aborigènes d’Australie, le noyau de qualités caractérisant la classe est issu d’un prototype primordial, traditionnellement appelé « être du Rêve ». Les images totémiques révèlent donc l’identité profonde des humains et des non-humains de la classe totémique : identité interne (ils incorporent une même « essence » dont la source est localisée et dont le nom synthétise les propriétés qu’ils possèdent en commun) et identité physique (ils sont formés des mêmes substances, sont organisés selon une même structure et possèdent le même genre de tempérament et de dispositions).

Pour bien comprendre ce que sont les images totémiques, il faut d’abord se pencher sur le statut général des images en Australie. Elles sont toutes et partout liées aux êtres du Rêve et aux actions dans lesquelles ces prototypes se sont engagés afin de mettre en ordre le monde et de le rendre conforme aux subdivisions qu’ils incarnent eux-mêmes.


d) "UN MONDE ENCHEVÊTRÉ" : L’ANALOGISME

La 4e section de la Fabrique des images propose au public de découvrir le modèle iconologique de l’analogisme, modèle inverse du précédent. Avoir sur le monde un point de vue analogiste signifie percevoir tous ses occupants comme différents les uns des autres. Ainsi, au lieu de fusionner en une même classe des entités partageant les mêmes substances, ce système distingue toutes les composantes du monde et les différencie en des éléments singuliers.

Un tel monde, dans lequel chaque entité forme un spécimen unique, deviendrait impossible à habiter et à penser si l’on ne s’efforçait de trouver des correspondances stables entre ses composantes humaines et non humaines, comme entre les parties dont elles sont faites. Par exemple, selon les qualités qu’on leur impute, certaines choses seront associées au chaud et d’autres au froid, au jour ou à la nuit, au sec ou à l’humide.

La pensée analogiste a donc pour objectif de rendre présents des réseaux de correspondance entre les éléments discontinus, ce qui suppose de multiplier les composantes de l’image et de mettre en évidence leurs relations. Quelle que soit l’exactitude de la représentation des détails à laquelle la figuration analogique peut parvenir, elle ne vise pas tant à imiter avec vraisemblance un prototype « naturel » objectivement donné, qu’à restituer la trame des affinités au sein de laquelle ce prototype prend un sens.


MIRAGES DE RESSEMBLANCES : LES FAUX-AMIS

  • la peinture de paysage : une peinture de paysage hollandaise (l’imitation de la nature propre au naturalisme) et une peinture de paysage chinois (une réplique du cosmos propre à l’analogisme)
  • la figuration humaine : l’homme inscrit dans le cercle du cosmos divin (selon l’analogisme médiéval) et l’homme inscrit dans le cercle de sa propre mesure (selon le naturalisme de la Renaissance)
  • le portrait : un buste d’ancêtre figuré de façon réaliste (propre à la connectivité analogiste) et un portrait sculpté (propre à la peinture de l’âme naturaliste)
  • les masques à forme d’oiseaux : un masque de la côte nord-ouest figurant une intériorité de type humain dans un corps animal (propre à l’animisme) et un masque du carnaval d’Oruro, fait d’attributs composites (une chimère analogiste)."

In http://www.quaibranly.fr/fr/programmation/expositions/expositions-passees/la-fabrique-des-images.html








21/12/14

"A criatividade começa com o feio". Uma estética política nas redes.




Foto: www.nuevorumbo.ne



"O novo é um ruído. Ele me perturba, ele é repulsivo. Eu o odeio. A criatividade começa com o feio. [...] O novo se torna informativo. [...] A comunicação total é não informativa, a isso eu chamei de 'kitsch'”).
[...] A rede vibra, ela é um páthos, uma ressonância. [...] Ela destrói o humanismo em benefício do altruísmo.”

Vilém Flusser, Kommunikologie weiter denken – die Bochumer Vorlesungen, Frankfurt am Main, Fischer, 2009, pp. 151-152.

"Em lugar do predeterminado, do controlado e do previsível, o uso do computador para a geração de imagens ou processos artísticos [Hackers] abre as portas ao novo, ao inesperado. Ao forçar o aparato a produzir algo que não estava previamente previsto em sua “programação”, o artista gera informação. As consequências desse gesto são vastas, constituindo o germe da liberdade futura e de uma nova consciência política [ecológica]" (130).

"Enquanto uma das promessas centrais da cultura informática se configura nas possibilidades da ordem e do controle, antigos sonhos da cibernética de Wiener, as chamadas “poéticas do ruído” são exploradas por aqueles desejosos de constituir ontologias menos hierárquicas, ordenadas e essencialistas. Essa contradição, importa assinalar, já se encontrava presente na origem mesmo da cibercultura, que nasceu fraturada entre projetos militaristas de controle e os sonhos libertários da contracultura (Turner, 2006). Ela é, portanto, constitutiva da experiência cibercultural em sua gênese" (126).

Erick Felinto, "Hackers, enxames e distúrbios eletrônicos: erro e ruído como fundamentos para uma poética das redes" in http://www.seminariosmv.org.br/textos/Erick%20Felinto.pdf

12/10/14

Alberto Caeiro e as coisas - ou as “cousas”…









Alberto Caeiro e as coisas - ou as “cousas”…


"O único sentido íntimo das cousas
É elas não terem sentido íntimo nenhum."
Alberto Caeiro


1. Um breve apontamento. “O luar quando bate na relva / Não sei que cousas me lembra … / Lembra-me a voz da criada velha / Contando-me contos de fadas […] Se eu já não posso crer que isso é verdade, / Para que bate o luar na relva?” (Alberto Caeiro, in O Guardador de Rebanhos (GR), Poema XIX). Como se “O luar quando bate na relva” fosse para qualquer coisa, para qualquer significado. Por outras palavras, como se o luar, quando batesse na relva, fosse para ‘eu’ (Caeiro, na dessubjectivação heteronímica do mestre) crer em contos de fadas. Por outro lado, o bater o luar na relva é só isso enquanto tal: “Não sei que cousas me lembra ….” Todavia, nem sequer é preciso bater o luar na relva (“Para que bate o luar na relva?”), pois não é preciso para nada. Desconstrói-se de um certo modo a linguagem; ou melhor, des-faz-se a frase “O luar quando bate na relva”, reentrando num outro regime de sentido. 
2. “Porque tudo é como é e assim é que é, / E eu aceito, e nem agradeço, / Para não parecer[1] que penso nisso…” (GR, Poema XXIII).
Mas como é que se chegou aqui? Caeiro opera um trabalho em que des-faz, de um certo modo, a linguagem no seu dizer (poético; e mesmo em verso: “Por mim, escrevo a prosa dos meus versos” (GR, Poema XXVII), ao ponto de a re-fazer mantendo o leitor num duplo plano: o do modo em que se desfez o dizer e aquele em que se refez esse dizer, inscrevendo ainda um outro plano (‘3º’), ou grau, como tentaremos mostrar adiante. 

3. O que faz o poeta no poema XXIII, antes de chegar aos três versos finais (“Porque tudo é como é e assim é que é, / E eu aceito, e nem agradeço, / Para não parecer que penso nisso…”)? 

Primeiro, como que refaz: 

1.º
“O meu olhar azul como o céu
É calmo como a água ao sol.
É assim, azul e calmo,
Porque não interroga nem se espanta...
Se eu interrogasse e me espantasse
Não nasciam flores novas nos prados
Nem mudaria qualquer cousa no sol de modo a ele ficar mais belo...
” (sublinhado nosso)


Depois desfaz: 

“(Mesmo se nascessem flores novas no prado
E se o sol mudasse para mais belo,
Eu sentiria menos flores no prado
E achava mais feio o sol..
.” (sublinhado nosso)


Em seguida, refaz e desfaz, e vice-versa:

Desfaz e refaz, mas já de outro modo. Um modo não alcançável somente pela linguagem, dita verbal, nem pelo pensamento; mas agora, também, pela experiência sensacionista da constatação activa do que é, enquanto tal, das coisas, ou das “cousas”: 

Porque tudo é como é e assim é que é,
E eu aceito, e nem agradeço,
Para não parecer que penso nisso...
) ” (sublinhado nosso)


Mas, a bem dizer, esta não se trata propriamente de uma terceira instância, grau ou plano (3º). Ou, a sê-lo, remete para um 4º plano. Sendo que estes (3º e 4º) são o desdobramento e deslocamento em aberto dos dois primeiros. Esta abertura faz com que não se detecte em qual destes dois primeiros planos (1º refazer; 2º desfazer) o nosso registo de leitura se move no momento em que se lê e vivencia a experiência poética sensacionista e das “cousas”. Dá-se, pois, como que uma libertação da linguagem num duplo sentido. 1º: o de uma linguagem que se liberta; 2º: o de uma libertação relativamente à linguagem. Por exemplo: “Porque há homens que não percebem a sua linguagem [a da “Natureza”]. / Por ela não ser linguagem nenhuma…” (GR, Poema XXXI).

Luís Tavares

Referências bibliográficas:
Fernando Pessoa, Poesia de Alberto Caeiro, Organização de Fernando Cabral Martins e Richard Zenith, Assírio & Alvim, 2009.



[1] Nota dos organizadores da edição citada: “Vars. a “parecer”; “saber” / “perceber”.


Imagem: Pintura de Luís de Barreiros Tavares

Este texto foi publicado em:


15/08/14

Música Ecosófica - Ashra "New age of Earth"



Ashra - New Age Of Earth



New Age of Earth is an album by proto-electronica group Ashra. It was released in 1976 on Isadora Records (Wikipedia).


https://www.youtube.com/watch?v=_uxxQWM38VU





Letra B - Abecedário de perguntas sobre a ecosofia. "Biologia ". Haverá uma biologia ecosófica com Teresa Avelar e António Damásio?

Abecedário de perguntas sobre a ecosofia. Letra B - "Biologia". 

Haverá uma biologia ecosófica com Teresa Avelar e António Damásio? A biologia moderna é ainda antropocêntrica? Como ter uma visão ecosófica do Homo Sapiens, uma visão descentrada? 

Três notas sobre a Biologia antropocêntrica.


"1. A minha observação crítica à Teresa Avelar e ao António Damásio, ao paradigma dominante da biologia, consiste em que este se situa na ontoteologia europeia pós-kantiana: partem do 'sujeito' (animal ou humano) e neste da célula e do ADN, [partem] portanto do DENTRO para o que chamam ambiente, FORA, e os seus raciocínios, teorias e experimentações são feitos nesse epistema, como diria M. Foucault. Partem do dentro para fora.


2. A cena ecológica corresponde ao MUNDO do Ser e Tempo e ao EREIGNIS do Tempo e Ser: é ela que faz doação de cada vivo retirando-se, quer pela procriação a partir da semente de outros vivos, quer pela alimentação; isto é, é DE FORA que o DENTRO da cada animal ou humano é constituído, segunda a lei da selva que rege justamente a alimentação dos animais a partir doutros vivos, plantas ou animais.


3. Fiquei muito chocado por Teresa Avelar não ter compreendido esta lei, que permite compreender a anatomia dos animais, invertebrados ou vertebrados, o que me parece dever-se justamente ao epistema ontoteológico que disse atrás. Também é claro que o neurólogo António Damásio padece do mesmo epistema que ignora a grande reviravolta filosófica do Heidegger, com 85 anos. Grande lentidão do pensamento filosófico a chegar às ciências? Ou nunca vai lá chegar? Não o saberei nunca, dada a lentidão e a minha idade."

Resposta de Fernando Belo, filósofo.


Eu gostei de tudo que vi no Facebook durante dois dias. Aqui está o que me sucedeu depois.



"O "gostar" e o "favorito" são as novas métricas de sucesso, muito literalmente. Não são apenas os ego-feeders para as coisas que colocamos on-line, como indivíduos, mas os anunciantes também acompanham as suas campanhas no Facebook pela frequência com que elas são "queridas". [...] Gostar, no facebook, é um ato económico.

Eu gostei de tudo, no Facebook. Ou pelo menos foi o que eu fiz, durante 48 horas. Literalmente tudo o o que Facebook me enviou, eu gostei de tudo, mesmo o que eu odiava. Decidi embarcar numa campanha de gostar de tudo de forma consciente, para ver como isso afetaria o que o feed do Facebook me mostrava. Eu sei que isso soa como um golpe (e foi), mas também foi realmente apenas uma experiência em aberto. Eu não tinha certeza de quanto tempo eu iria mantê-la (48 horas era tudo que eu podia suportar) ou o que eu aprender (possivelmente nada.)

Os Robôs do Facebook, comandados pelo algoritmo dos programadores, decidiram que a maneira de manter a minha atenção era escondendo as pessoas e só me mostrando as coisas que outras máquinas têm bombeado para fora. Estranho.

Quando fui para a cama na primeira noite, no meu feed de notícias, as atualizações que eu vi foram (por ordem): Huffington Post, Upworthy, Huffington Post, Upworthy, anúncio publicitário de um Levi, Space.com, Huffington Post, Upworthy, The Verge , Huffington Post, Space.com, Upworthy, Space.com.

Além disso, antes de me meter na cama, eu me lembro de pensar "Ah, merda. Eu tenho que gostar de algo sobre Gaza ", e cliquei o botão "Gosto", num post com uma mensagem pró-Israel.

Na manhã seguinte, os itens no meu feed de notícias haviam mudado muito, muito para a direita conservadora. [...] O jornal "Tribuna Conservadora" aparece de novo, e de novo, e de novo no meu Feed de notícias. Eu comecei a aprender a sua sintaxe muito particular. Foi algo como isto que apareceu no meu feed do facebook:






A frase contando algumas notícias controversas. Boa! 


A frase explicando por que isso é bom. 



A chamada à ação, muitas vezes terminando com uma pergunta?



Este é um problema muito maior do que o Facebook. Isso me lembrou do que pode correr mal na sociedade, e porque nós agora muitas vezes falamos um "com" o outro, em vez de um "para" o outro. Montamos as nossas "queridas" bolhas de filtro político e social que se reforçam a elas próprias. As coisas que lemos e assistimos tornaram-se cada vez mais hiper-nicho, cada vez mais dentro de uma bolha fechada e tribal,  onde apenas se atendem os nossos interesses específicos. Descemos para os buracos dos coelhos, fechados nos nossos interesses especiais, até que nos sentimos perdidos no jardim da rainha, amaldiçoando todo o mundo que vive acima do solo, fora dos buracos.

Enquanto eu via as mudanças a sucederem-se, o que eu nunca esperava foi o impacto que o meu comportamento teve sobre os feeds dos meus amigos. Eu ficava pensando que o Facebook iria limitar-me, mas em vez disso, ficou cada vez mais voraz. O meu "feed" de notícias transformou-se num desfile  de marcas e de marketing político e, como eu interagia com eles, o Facebook obedientemente informou todos os meus amigos e seguidores.

Quando eu postei uma atualização de status no Facebook dizendo "eu gosto de você", eu ouvi de muitas pessoas que a minha atividade esquisita tinha inundado os seus feeds. "O meu newsfeed é composto por 70 por cento coisas que o Mat gostou", observou o meu amigo Heather."

, ""I Liked Everything I Saw on Facebook for Two Days. Here’s What It Did to Me", in Wired, 11 de Agosto de 2014.


Tradução de José Pinheiro Neves



Versão original:

"I Liked Everything I Saw on Facebook for Two Days. Here’s What It Did to Me"

"The like and the favorite are the new metrics of success—very literally. Not only are they ego-feeders for the stuff we put online as individuals, but advertisers track their campaigns on Facebook by how often they are liked. A recent New York Times story on a krill oil ad campaign lays bare how much the like matters to advertisers. Liking is an economic act.


I like everything. Or at least I did, for 48 hours. Literally everything Facebook sent my way, I liked—even if I hated it. I decided to embark on a campaign of conscious liking, to see how it would affect what Facebook showed me. I know this sounds like a stunt (and it was) but it was also genuinely just an open-ended experiment. I wasn’t sure how long I’d keep it up (48 hours was all I could stand) or what I’d learn (possibly nothing.)

Facebook’s robots decided that the way to keep my attention is by hiding the people and only showing me the stuff that other machines have pumped out. Weird.

As I went to bed that first night and scrolled through my News Feed, the updates I saw were (in order): Huffington Post, Upworthy, Huffington Post, Upworthy, a Levi’s ad, Space.com, Huffington Post, Upworthy, The Verge, Huffington Post, Space.com, Upworthy, Space.com.


Also, as I went to bed, I remember thinking “Ah, crap. I have to like something about Gaza,” as I hit the Like button on a post with a pro-Israel message.



By the next morning, the items in my News Feed had moved very, very far to the right. I’m offered the chance to like the 2nd Amendment and some sort of anti-immigrant page. I like them both. I like Ted Cruz. I like Rick Perry. The Conservative Tribune comes up again, and again, and again in my News Feed. I get to learn its very particular syntax. Usually it went something like this:

A sentence recounting some controversial news. Good!


A sentence explaining why this is good.



A call to action, often ending with a question?

This is a problem much bigger than Facebook. It reminded me of what can go wrong in society, and why we now often talk at each other instead of to each other. We set up our political and social filter bubbles and they reinforce themselves—the things we read and watch have become hyper-niche and cater to our specific interests. We go down rabbit holes of special interests until we’re lost in the queen’s garden, cursing everyone above ground.

While I expected that what I saw might change, what I never expected was the impact my behavior would have on my friends’ feeds. I kept thinking Facebook would rate-limit me, but instead it grew increasingly ravenous. My feed become a cavalcade of brands and politics and as I interacted with them, Facebook dutifully reported this to all my friends and followers.

When I posted a status update to Facebook just saying “I like you,” I heard from numerous people that my weirdo activity had been overrunning their feeds. “My newsfeed is 70 percent things Mat has liked,” noted my pal Heather."

27/07/14

Somos livres ou escravos quando andamos no Facebook?


Foto: Instalación '24 hrs in photos' de Eric Kessel / GUNNAR KNECHTEL


Somos livres ou escravos quando nos deixamos seduzir pelas redes sociais? 

De um lado, muitos dizem que a rede é um campo de oportunidades. Há como que um deslumbramento perante a magia e as possibilidades da nova tecnologia. Depois, pouco a pouco, começa a surgir a dúvida e instala-se a paranóia. Será que estou a ser espiado e controlado? Será que tudo isto serve apenas para reforçar o controlo planetário das grandes corporações e do capitalismo financeiro? Não será o Facebook (e as outras redes que nos envolvem) uma forma disfarçada de uma nova religião mundial? Sentimo-nos, ao mesmo tempo, ameaçados por um poder gigantesco e impelidos a agir para evitar a perda de privacidade. Um agir que pode fazer-nos cair no mundo da paranóia e da desconfiança.

Como encontrar o equilíbrio entre a Apoteose e o Apocalipse? Como ser capaz de viver sem preconceitos no mundo da complexidade, conhecer esse mundo nos seus lados mais claros e também mais sombrios e simultaneamente dar-se conta do seu carácter profundamente alienante, profundamente religioso, no sentido mais cruel, ao criar cada vez maiores desigualdades entre os humanos?

jpn

"Evgeny Morozov o Luke Dormehl, Edward Snowden o un estudiante holandés, grandes diarios o diversos sitios en la Red han acompañado su emplazamiento con alertas muy contundentes sobre el uso de nuestros datos en Internet y el peligro que ello supone en materia de libertad o de protección. Datos que, dicho sea de paso, no son ofrecidos por el espionaje o la vigilancia de antaño —KGB o Stasi, CIA o FBI, Mosad o Interpol—, sino por nosotros mismos, que vamos desgranando, minuto a minuto, el catálogo de nuestros perfiles para uso y abuso de las compañías comerciales, los Gobiernos y sus agencias de seguridad.
[...] Crece, en fin, una corriente de sospecha, por no decir paranoia, que ha venido arrastrando a un número creciente de individuos que se sienten amenazados y al mismo tiempo responsables de su desprotección [en la red]. Una situación que estos autores consideran irreversible, narrada desde una preocupación que llega demasiado tarde. El eslogan "Internet nos hará libres" parece desdibujarse ante la certidumbre de que, al menos, también nos puede hacer esclavos.
[...] Asimismo, uno sale con cierta confirmación del carácter infalible de Internet; como si la zona pornográfica, rudimentaria, gamberra, kitsch, incluso barroca del sistema no fuera capaz de jibarizarlo y llevarlo a los límites de su legislación o funcionamiento.

Big Bang Data es deudora, entre muchos otros, del paradigma Complexity, aunque se instala en un momento en que el de la Desigualdad (Inequality) está llamado a afianzarse, como puede verse cruzando una calle o en el último libro de Thomas Piketty. Desde esa circunstancia, es muy probable que todos los conflictos se subordinen a esa disparidad que también crece por minutos bajo esa montaña de datos que nos presuponen entregados, de motu proprio, a nuestra dominación."

Iván de la Nuez, "Del Apocalipsis a la apoteosis", in El Pais, 26 de Julio de 2014. http://cultura.elpais.com/cultura/2014/07/24/babelia/1406193545_148939.html

Texto de Iván de la Nuez encontrado no facebook de Jorge Martins Rosa